Le CAC 40 a longuement hésité et alterné entre hausse et baisse symbolique pour finalement terminer à l’équilibre (+0,04% à 5276 pts). L’optimisme a pourtant dominé la tendance pendant la majeure partie de la séance avec une ouverture en hausse pour Wall Street qui continuait d’applaudir les chiffres impressionnants sur l'emploi américain ainsi qu’une progression modérée des salaires. Les marchés ont donc été rassurés sur le fait de ne pas voir l’inflation remonter trop rapidement avec la hausse des salaires.
Coté valeurs, Genfit signe la plus forte hausse du SBF 120 dopé par un début de suivi à "acheter" par un courtier américain qui se montre optimiste sur son médicament l’elafibanor et vise un objectif de cours à 105 euros, soit un potentiel de hausse estimé de plus de 300% pour le dossier qui doit publier ses résultats annuels mardi prochain.
Sur le CAC 40, Vivendi signe la plus forte hausse (+2,21% à 21,74 €) alors que sa filiale Canal+ a annoncé qu’elle avait décidé de rétablir la diffusion de TF1 pour l’ensemble de ses abonnés, sur fond de bras de fer lié à la rémunération que réclamait TF1. A noter d’ailleurs que le titre TF1 redonne de son côté 1,52%.
Lanterne rouge du CAC , Airbus perd de l’altitude. Pourtant la compagnie Turkish Airlines a signé un protocole d'accord pour l'acquisition de 25 appareils long-courrier A350-900 pour un montant au prix catalogue de 7,9 milliards de dollars.
Spie est également mal orienté, pénalisé par Bank of America Merrill Lynch (BAML)qui abaisse sa recommandation à "sous-performance». L’objectif de cours est fixé à 18 euros.
A l’inverse Dassault Aviation gagne du terrain, dopé par Kepler Cheuvreux qui relève son objectif de cours à 1.750 euros contre 1.470 euros.
Enfin Lafarge Holcim gagne 1,13% à 45,82 euros, porté par Goldman Sachs qui a entamé le suivi sur la valeur avec un conseil à "neutre" tandis que Technip est pénalisé par une note de Crédit Suisse qui revoit à la baisse l’objectif de cours de 34 à 33 euros.
Pour finir Groupe Partouche chutait de 15,15% à 28,00 euros alors que sept personnes, dont trois directeurs de casinos du groupe, ont été placées en garde à vue dans la nuit dans le cadre d'une enquête ouverte notamment pour "blanchiment de fraude fiscale".