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Cuba : le bilan du castrisme à l'épreuve des faits
information fournie par Le Point 30/11/2016 à 06:09

Après avoir échappé à des centaines de tentatives d'assassinats et survécu à de multiples opérations médicales, Fidel Castro est décédé le 25 novembre 2016 à l'âge de 90 ans. Cette nouvelle qui a engendré une réaction de stupeur à Cuba a, au contraire, jeté les Cubains émigrés dans la rue à Miami. La production médiatique est à l'image de cette dichotomie, dressant d'un côté des portraits hagiographiques du leader révolutionnaire, s'appliquant de l'autre côté à noircir le trait en le caractérisant de tyran sanguinaire. Il s'agit ici d'effectuer un bilan critique de l'héritage de Fidel Castro, en tentant de tenir le fil d'une lecture non partisane, sans pourtant être exempte d'une sensibilité politique favorable à la justice sociale et à la souveraineté nationale.

Un bouleversement mondial des rapports de force

Alors que les États-Unis sont devenus hégémoniques sur la scène internationale à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, la révolution menée par Fidel Castro opère un renversement dans le rapport de force entre pays du Nord et pays du Sud, pays riches et pays dits du tiers-monde. Fidel Castro démontre en effet qu'il est possible de s'affranchir de la tutelle néocoloniale des États-Unis sans pour autant s'inféoder totalement à l'Union soviétique.

Malgré des relations économiques étroites avec l'URSS et des positions souvent alignées sur elle (par calcul ou par conviction),...

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