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Croissance nulle au 2e trimestre
information fournie par Reuters 29/07/2016 à 07:54

L'ÉCONOMIE A STAGNÉ AU 2E TRIMESTRE

L'ÉCONOMIE A STAGNÉ AU 2E TRIMESTRE

PARIS (Reuters) - L'économie française a stagné au deuxième trimestre, accusant le contrecoup de son début d'année très vigoureux et les effets des perturbations liées au mouvement contre le projet de loi Travail dans le secteur du raffinage, selon la première estimation publiée vendredi par l'Insee.

Mais l'institut a relevé dans le même temps la croissance du premier trimestre à 0,7%, contre 0,6% annoncé précédemment. Et l'acquis pour 2016, à savoir le niveau du PIB si la croissance des deux derniers trimestres était nulle, reste à 1,1%.

Trente quatre économistes interrogés par Reuters prévoyaient une hausse de 0,2% (prévision médiane) au 2e trimestre, leurs estimations allant de +0,1% à +0,4%, soit le niveau envisagé également par la Banque de France.

La dernière prévision de l'Insee, publiée mi-juin, se situait à +0,3%.

Dans un communiqué, le ministre des Finances Michel Sapin reconnaît que le chiffre de la croissance du dernier trimestre est "décevant".

Mais "au-delà des à-coups d’un trimestre à l’autre, l’économie française reste sur une dynamique de reprise qui ne remet pas en cause la prévision de croissance de 1,5% en 2016", déclare-t-il.

La contribution de la demande intérieure finale à la croissance du trimestre a été nulle alors qu'elle avait été de 1,0 point sur les trois premiers mois de l'année.

Celle de la variation des stocks des entreprises a été négative (à hauteur de 0,4 point) pour le deuxième trimestre consécutif.

La croissance du trimestre a finalement été sauvée par la contribution du commerce extérieur, redevenue positive (0,3 point) du fait d'un recul des exportations moins fort que celui des importations.

L'Insee fait été d'un recul de 0,2% de la production en biens et services, plus marqué pour les biens manufacturés (−1,0% après 0,0%) "du fait principalement de la chute de la production dans les raffineries, affectées par des mouvements sociaux en mai et juin".

Les dépenses de consommation des ménages son restées stables après leur bond de 1,2% au premier trimestre, tant pour les biens (0,0% après +1,5%) que pour les services (-0,1% après +0,7%).

L'investissement global s'est contracté de 0,4% après trois trimestres de forte hausse, celui des entreprises reculant de 0,2%. Il avait bondi de 2,1% au 1er trimestre à l'approche de l'expiration du dispositif fiscal de "suramortissement" des investissements productifs qui a été finalement prorogé d'un an.

(Yann Le Guernigou)

4 commentaires

  • 29 juillet 09:48

    Croissance nulle, chômage augmente, mais bon, nôtre "pauvre "gouvernement est à 100% sur le terrorisme et "tout est fait" pour l'éradiquer. Dormez tranquille....


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