Les 26 000 buralistes de France sont « inquiets et en colère ». Il y a quelques jours, Bernard Gasq, président de la Fédération des buralistes franciliens, poussait un cri d'alarme dans une tribune, publiée dans Les Échos. Il confiait redouter l'entrée en vigueur du paquet neutre à compter du 1er janvier 2017. « Sa généralisation va déstabiliser le marché et accroître considérablement la charge de travail des buralistes », écrivait-il.
Bernard Gasq y pointait notamment la fin prochaine du « contrat d'avenir, créé en 2004 pour compenser les pertes de chiffre d'affaires des buralistes dues à la hausse très importante des taxes sur le tabac (qui) vient à expiration en novembre » et relevait qu'« aucune vraie discussion n'est entamée ». Il rappelait qu'en tant que premier commerce de proximité, les bureaux de tabac font vivre « 100 000 employés et leur famille » et accueillent chaque jour 10 millions de clients. Il ajoutait, enfin, que « 1 000 buralistes par an mettent la clef sous la porte ».
Bernard Gasq formulait aussi une série d'exigences. D'abord que la vente du tabac et des jeux reste le monopole des buralistes. « On ne peut pas à la fois dire que ces produits sont sensibles et autoriser en même temps leur vente dans les Monop'station ou les galeries marchandes ». Ce qui implique, selon lui, que l'État lutte plus efficacement contre la contrebande de tabac
Une nouvelle répartition des...
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