Un pont d'envol d'un porte-avions dessiné au beau milieu de la campagne bretonne ? Oui, nous sommes bien à Landivisiau, petite ville du Finistère entre Brest et Morlaix. Base terrestre de l'aéronautique navale, elle accueille les 42 avions Rafale qui constituent les trois flottilles de chasse du porte-avions Charles de Gaulle , quand elles ne sont pas en mission sur le navire-amiral de la marine nationale. Ce dernier étant en cale sèche à Toulon pour 18 mois afin d'être totalement rénové, il est nécessaire pour les pilotes de s'entraîner sur une piste terrestre afin de préserver leurs compétences.
C'est pourquoi, à Landivisiau, la piste d'atterrissage de la base a été maquillée pour ressembler au pont d'envol du porte-avions et simuler au mieux l'appontage. « Se poser sur un porte-avions, c'est une technique très particulière ! Il faut viser la surface d'un terrain de tennis qui avance sur l'eau », nous explique le capitaine de vaisseau Pascal Cassan, commandant de la base. Les marquages au sol, les systèmes lumineux de guidage (le « miroir », comme c'est expliqué dans notre vidéo) et le brin d'arrêt que les pilotes doivent accrocher pour freiner : tout y est? ou presque.
Seul problème : ça ne bouge pas
Il manque un élément essentiel : le mouvement. Le porte-avions bouge, pas la piste? Mais qu'importe ! Tant que la...
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