Le ministère de la Justice le promet : l'état d'urgence ne privera pas les prisonniers de cadeaux. Comme chaque année, les proches des détenus ? titulaires d'un permis de visite ou autorisés par le chef d'établissement ? peuvent, pendant la période des fêtes, leur faire parvenir des colis un peu plus fournis qu'à l'accoutumée. L'administration pénitentiaire fait quelques efforts, augmente le nombre de produits "cantinables" (ceux que les détenus peuvent acheter), installe des sapins à l'entrée des quartiers qu'elle décore mollement. Le Secours catholique fait de nombreux allers-retours avec ses traditionnelles boîtes de chocolats et son papier à lettres. Les associations font tout pour organiser des animations.
Les règles de sécurité restent cependant particulièrement drastiques, faisant sourire, sur Twitter, un médecin en milieu pénitentiaire :
Chaque détenu peut recevoir au maximum un colis (deux si le chef d'établissement a donné son accord au préalable), d'un poids total qui ne peut dépasser cinq kilos. Le papier cadeau est interdit : les surveillants pénitentiaires seraient obligés de le déchirer pour pouvoir voir à l'intérieur du paquet. Les emballages en verre sont également prohibés, car jugés trop dangereux, tout comme le film plastique étirable ou le papier aluminium. Le colis doit être impérativement accompagné d'un inventaire signé, ...
3 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer