C'était il y a plus de trois ans. Le président de la République présente sa « boîte à outils » au lendemain du « Valériegate ». Il en sort le « choc de simplification ». Une vieille tarte à la crème puisqu'en 1983 déjà, Pierre Mauroy avait créé la Cosiform (Commission pour la simplification des formalités). Édouard Balladur, quand il était Premier ministre, l'avait remplacée par le Comité interministériel à la réforme de l'État (CIRE). De comité en commission, il ne s'est rien passé, de l'aveu même du site gouvernemental dédié à la simplification : « Selon le classement Global Competitiveness Report (2014-2015) du Forum économique mondial, la France occupe le 121e rang mondial sur 144 en termes de fardeau administratif. Les trois derniers classements plaçaient la France respectivement aux 130e (2013-2014), 126e (2012-2013) et 116e rangs (2011-2012). Au niveau national, il a été estimé qu'une réduction des charges administratives à hauteur de 25 % pourrait engendrer des économies de l'ordre de 15 milliards d'euros pour les entreprises ». Un autre chiffre est tout aussi ravageur : selon l'OCDE, les lourdeurs administratives françaises coûteraient plus de 60 milliards d'euros par an.
Mais voilà. Comme l'a dit le président, « le monde, il est pas facile, et parfois il est pas gentil ». La simplification, c'est pareil.
Donc, son pire ennemi est parfois? la simplification elle-même. Ainsi le...
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