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Coffe : "Vous allez encore écrire que je m'insurge facilement"
information fournie par Le Point06/05/2015 à 07:27

Il est des blessures dont on ne se remet jamais complètement. À 77 ans, Jean-Pierre Coffe fait toujours le même cauchemar : il vient d'être embauché comme garçon coiffeur à Lunéville. C'est ce qu'aurait voulu sa mère, femme avare de mots et de sentiments. La jeune veuve, trop occupée à vivre sa nouvelle histoire de coeur, n'a jamais eu d'ambition pour son fils unique. "Elle a passé sa vie près du téléphone, à attendre que ce con appelle !" éructe son enfant aujourd'hui presque octogénaire. Attablé en terrasse de la Cagouille dans le 14e arrondissement de Paris, l'homme entreprend de se venger sur une délicate poêlée de coques apparue sur la table. Le con en question était marié, il n'a jamais voulu épouser la veuve et adopter l'orphelin. "J'étais jaloux de lui. Il avait tout et moi je n'avais rien." Coffe a pris sa revanche sur la vie, mais se persuade encore que tout pourrait lui échapper. Trois faillites, une vie d'excès, un mariage raté et toujours cette peur du salon de coiffure de Lunéville qui revient. Caché derrière ses lunettes de saltimbanque, l'amuseur public se laisse embrumer par les souvenirs. L'inoubliable Puligny-Montrachet de Jean-François Coche Dury lui réchauffera le coeur.

"Il a rejoint les gens qu'il avait combattus"

Voilà plus de trente ans que ce flambeur écorché vif se bat pour politiser la gastronomie. Faire de la bonne chère un acte militant, une affirmation identitaire des terroirs, un acte de soutien aux...

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