C'est une affaire bien embarrassante pour le Front national, qui vient à peine de faire son entrée au conseil municipal de Clermont-Ferrand. Selon des révélations du journal La Montagne , l'un des trois conseillers frontistes, Éric Assad, 59 ans, présente de lourds antécédents judiciaires qu'il aurait volontairement occultés à tout son entourage. Le 1er décembre 1979, cet infirmier psychiatrique de 24 ans, en proie à une déception amoureuse, avait ouvert le feu dans les rues de la commune du Palais, à Belle-Ile-en-Mer (Morbihan), tuant un étudiant en droit de 23 ans, en permission militaire sur l'île, et blessant grièvement un fonctionnaire nantais d'une cinquantaine d'années. Un boucher de 19 ans sorti de sa boutique avait, lui, été blessé à coups de crosse. Irresponsable Inculpé d'homicide volontaire et de tentative d'assassinat, Éric Assad avait été déclaré irresponsable de ses actes et interné durant sept ans en hôpital psychiatrique, avant de venir refaire sa vie en Auvergne. Un rapport d'expertise médico-légale avait alors conclu que l'agresseur était "en état de démence au moment des faits". Assad est sorti de l'hôpital psychiatrique en 1987, avant d'engager de nombreux recours. Dans un premier temps, l'élu FN a d'abord tenté de nier les faits, expliquant qu'il s'agissait de quelqu'un d'autre, un homonyme qui serait né le même jour que lui à Saïgon. Mais face aux preuves, les cadres locaux du Front...
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