La clause bénéficiaire permet de désigner qui bénéficiera de votre assurance vie en cas de décès. (© Phovoir)
Un contrat d’assurance vie n’est pas seulement un placement performant et avantageux en termes de gestion financière. Cet outil plébiscité par les épargnants est aussi destiné à transmettre un capital à des bénéficiaires, le tout dans un cadre fiscal privilégié.
Une réflexion approfondie s’impose sur la dévolution des sommes qui y sont investies. Un contrat vie permet en effet, dans certaines limites, d’attribuer librement les capitaux investis aux bénéficiaires de son choix.
Encore faut-il rédiger sans méprise une clause bénéficiaire qui traduise réellement votre volonté et dont l’exécution à votre décès par l’assureur ne sera pas sujette à interprétation. Le Revenu vous éclaire sur cet aspect essentiel et pourtant négligé.
S’affranchir de la clause standardQui désigner bénéficiaire des capitaux à votre décès ? Dans une configuration familiale «classique», la clause bénéficiaire standard est très souvent adoptée. Mais est-elle adaptée à votre situation ?
Cette clause est aujourd’hui généralement rédigée ainsi : «mon conjoint, à défaut mes enfants nés ou à naître, par parts égales entre eux, vivants ou représentés, à défaut mes héritiers légaux selon les règles de la dévolution successorale».
Si ces dispositions sont adaptées à la plupart des cas, vous ne devez pas la choisir par défaut.
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