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Claude Guéant entendu dans l'affaire des sondages de l'Elysée
information fournie par Reuters 23/02/2016 à 10:59

GUÉANT ENTENDU PAR LE JUGE D’INSTRUCTION DANS L'AFFAIRE DES SONDAGES DE L'ELYSÉE

GUÉANT ENTENDU PAR LE JUGE D’INSTRUCTION DANS L'AFFAIRE DES SONDAGES DE L'ELYSÉE

PARIS (Reuters) - Claude Guéant a été convoqué mardi par un juge d'instruction en vue d'une éventuelle mise en examen pour favoritisme dans l'affaire des sondages de l'Elysée, a-t-on appris de source judiciaire.

L'ancien secrétaire général de l'Elysée lorsque Nicolas Sarkozy était au pouvoir est arrivé dans la matinée au Pôle financier de Paris, a-t-on précisé.

Après sa garde à vue début juin, Claude Guéant avait maintenu ne pas avoir "participé à la commande de ces sondages, ni vu tous les sondages", tout en rappelant "le caractère absolument indispensable à un gouvernement moderne" d’avoir recours à de telles études.

En juillet, Le Monde affirmait qu'une note retrouvée par les enquêteurs prouvait qu'un contrat était passé entre les mains du secrétaire général de l'Elysée.

Début février, Emmanuelle Mignon, qui fut directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy à l'Elysée de mai 2007 à juillet 2008, a été mise en examen pour favoritisme dans l'affaire.

Ces derniers mois, l'enquête a abouti à la mise en examen notamment de Patrick Buisson, dont la société Publifact est au coeur de l'enquête, et de Pierre Giacometti, lui aussi conseiller de Nicolas Sarkozy durant son mandat.

L'information judiciaire pour favoritisme, détournement de fonds publics - dont détournement ou destruction d'archives publiques - vise des sondages et des prestations de communication commandés par la présidence de 2007 à 2012.

L'affaire, qui s'est ouverte en 2009 avec la remise d'un rapport de la Cour des comptes consacré à la gestion du budget de l'Elysée, a pris un tour judiciaire l'année suivante à la suite du dépôt d'une plainte de l'association Anticor.

Selon le plaignant, une bonne partie des sondages commandés sans appel d'offres par la société Publifact, entre 2007 et 2009, n'avaient pas d'intérêt public lié à la fonction présidentielle.

Sur la période 2010-2012, Anticor estime que certains sondages réalisés, après appels d'offres, ne relevaient pas non plus de la fonction présidentielle.

Sont également visés par leur plainte des contrats de prestations en communication passés entre 2007 et 2012 entre l'Elysée et les sociétés de Pierre Giacometti et de Patrick Buisson, soupçonnés d'avoir bénéficié de favoritisme.

(Service France, édité par Yves Clarisse)

3 commentaires

  • 23 février 11:40

    si pour une fois une affaire pouvait deboucher sur une condamnation!


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