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CIA: Gina Haspel, le patriotisme sans états d'âme
information fournie par Le Point 14/03/2018 à 12:42

Gina Haspel est totalement inconnue du grand public. À tel point que la photo qui a circulé dans certains médias américains à l'annonce de sa nomination à la tête de la CIA, mardi, n'était pas la bonne. Cette femme de 61 ans a passé une grande partie de ses 33 ans de carrière dans l'ombre. Elle est entrée à l'Agence en 1985, et a occupé plusieurs postes à l'étranger, dont Londres, avant de monter les échelons et de devenir directrice adjointe des opérations clandestines. Puis, à l'arrivée de Donald Trump, elle devient numéro deux de la CIA. Mais elle est surtout liée à un passé peu glorieux de l'Agence, impliquant des méthodes d'interrogatoires brutales allant jusqu'à la torture.

Après les attentats du 11 septembre 2001, la CIA a établi, avec l'accord du président Bush, des prisons secrètes dans huit pays pour pouvoir interroger de manière musclée les individus soupçonnés d'être membres d'Al-Qaïda. En 2002, Gina Haspel, alors étoile montante de l'Agence, est envoyée en Thaïlande pour gérer l'un de ses sites surnommés « L'?il du chat ». Elle s'implique dans l'interrogatoire d'au moins deux Saoudiens, Abou Zoubaydah et Abd al-Rahim al-Nashiri. Selon une enquête de ProPublica s'appuyant sur différents documents, les détenus ont été soumis notamment à la simulation de noyade (le « waterboarding »), une technique assimilée à de la torture. À un moment, raconte un rapport du Sénat, Zoubaydah a été...

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