Les Britanniques appellent cela le "canvassing", le porte-à-porte. Un moyen de faire campagne aussi vieux que la démocratie et dont ils n'ont pas le monopole mais qui connaît un succès particulier de ce côté-ci de la Manche. Et les militants de Better Together, le mouvement qui plaide en faveur du maintien de l'Écosse au sein du Royaume-Uni, en sont particulièrement friands. "Pour nous qui appelons à voter non au referendum du 18 septembre sur l'indépendance et sollicitons la raison plutôt que l'émotion, c'est plus efficace que les grands rassemblements, explique Duncan, qui porte la bonne parole dans le quartier de Kings Park, à Glasgow. A fortiori dans les jours qui précèdent le scrutin, quand il faut aller démarcher les indécis un par un pour faire la différence."
Si les unionistes parviennent à l'emporter jeudi soir comme la majorité des sondages le prédit, ce sera sans doute de justesse. Et cette victoire sera plus à mettre au compte d'un attachement à l'identité britannique et à la peur de l'inconnu qu'aux vertus de la campagne en faveur du non. "Les gens qui militent pour une pleine souveraineté ont un peu trop tendance à s'arroger le monopole de l'identité écossaise, s'agace Ann McKechin, députée travailliste de Glasgow-Nord à la Chambre des communes. Je ne suis pas moins écossaise qu'eux ni moins fière de l'être. Mais c'est plus facile de vendre du rêve et de l'aventure comme ils le font que de prôner la continuité au nom du...
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