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Chroniques écossaises (1) : être ou ne pas être indépendant...
information fournie par Le Point 14/09/2014 à 11:13

Affirmer que les Écossais dansent sur un volcan, à quelques jours du référendum sur l'indépendance, ne constitue une facilité de langage qu'en apparence. Car le Siège d'Arthur, éminence herbeuse qui domine la capitale écossaise et sur laquelle les Édimbourgeois font leur jogging, pique-niquent ou flirtent à la belle saison, a, en des temps très anciens, craché son lot de laves basaltiques. Aujourd'hui apaisé, il semble exercer un magistère bienveillant sur les institutions qu'il couvre de son ombre.

Une simple rue sépare ces rivales potentielles. D'un côté, la résidence royale de Holyrood, que Elizabeth II ne fréquente guère mais qui attire quotidiennement des nuées de touristes canalisés par un personnel déférent et vêtu de tartan. De l'autre, le Parlement écossais, né du statut d'autonomie accordé par l'ancien Premier ministre Tony Blair et dont l'architecture tourmentée est l'oeuvre d'un Catalan. Détail singulier si on considère que la Catalogne a décidé d'organiser elle aussi, en novembre, un référendum sur son indépendance.

Depuis une dizaine d'années, ces deux symboles de pouvoirs coexistent en une répartition des rôles bien définie. Mais c'est un face à face tendance chiens de faïence qui pourrait s'instaurer si, le 18 septembre, la majorité des 4,2 millions d'électeurs écossais répond "aye" (yes, en gaélique) à la question posée : "L'Écosse devrait-elle être un pays indépendant ?" Et si, ultérieurement, la...

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2 commentaires

  • 14 septembre 10:07

    ils seront riches du petrole et du gaz de la mer du nord...


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