D’après un sondage réalisé par l’AFPA, en 2014, 42% des moins de 30 ans voulaient changer de métier. Mais il y a une marche à suivre avant de se reconvertir.
Avant toute chose : faites-vous conseiller
La première chose à faire lorsque l’on souhaite changer de métier est de réfléchir à son propre projet professionnel. En effet, les experts s’aperçoivent que beaucoup de personnes ne souhaitent pas réellement changer de travail, mais ont simplement besoin de faire le point. Aussi, avant de vous lancer dans l’aventure de la reconversion, rapprochez-vous de conseillers d’orientation.Ces personnes vous aideront à cerner vos envies et votre parcours. Autrement dit, vos forces et vos faiblesses. À partir de là, des organismes tels que l’association pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) ou Pôle Emploi pourront vous aiguiller vers le meilleur diplôme, ou vers la meilleure formation à suivre. Songez également au conseil en évolution professionnelle, ou CEP. Ses services sont gratuits : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32457.
Il y a des chances pour que vous ayez à réaliser un bilan de compétences, ou une validation des acquis de l’expérience (VAE). Cette dernière vous permettra d’obtenir un diplôme sans avoir à suivre une formation. Cela peut être utile, tout particulièrement si vous visez un autre métier sans quitter pour autant votre secteur d’activité.
Ce ne sont pas les seuls dispositifs. Mais en vous adressant aux bons organismes, ceux-ci vous diront quels sont les meilleurs à votre disposition.
Se réorienter : à quel prix ?
Pour les adultes, ce ne sont pas les options qui manquent pour reprendre des études. Toutefois, toutes ces alternatives n’ont pas le même prix. Cela dit, sachez que des dispositifs existent pour vous aider à financer votre projet professionnel.La VAE, par exemple, peut être financée par l’État. Toutefois, cette prise en charge dépendra de chaque cas. Pour un salarié, si la VAE est demandée par l’employeur, celui-ci peut la prendre en charge au titre de son plan de formation. Si vous êtes à l’origine de la démarche, sachez qu’elle est éligible au compte personnel de formation (CPF). Autrement dit, vous pourrez la faire financer par l’organisme paritaire collecteur agréé (OPCA) correspond à votre secteur d’activité.
Un autre dispositif est le congé individuel de formation, ou CIF. Celui-ci se destine davantage aux formations longues. Ainsi, il existe des aides pour la plupart des voies de formation envisagées. Mais là encore, rapprochez-vous d’organismes compétents pour savoir auxquelles vous pouvez prétendre.
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