Les faits
Peu avant 10 heures vendredi matin, un véhicule fonce sur les bâtiments de l'usine chimique de Saint-Quentin-Fallavier, dans le nord de l'Isère. À son bord, deux occupants. La voiture percute un stock de bonbonnes de gaz présentes sur le site. Une explosion se produit. L'un des deux hommes descend du véhicule, apparemment pour essayer de propager l'explosion et ouvrir encore davantage les bouteilles. L'homme est immédiatement interpellé par un pompier puis maîtrisé par les gendarmes. À proximité de la voiture, un corps décapité et une tête. Sur place, "un drapeau avec des inscriptions en arabe". Les 17 employés répondent tous à l'appel : le corps n'est donc visiblement pas un salarié de l'entreprise. Le GIGN est sur place.
Le site
Il s'agit d'une usine qui appartient au groupe américain Air Products, l'un des principaux producteurs au monde de gaz industriels. Le site est classé Seveso - du nom de la directive
européenne qui impose aux États membres d'identifier les sites industriels présentant des risques d'accident majeurs - mais d'un niveau "seuil bas". En d'autres termes, la quantité de matières chimiques à risques est limitée.
L'enquête
Immédiatement, la section antiterroriste du parquet de Paris se saisit des faits. Une enquête confiée à la sous-direction antiterroriste...
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