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Bruxelles invite la France à baisser les déficits en priorité
information fournie par Reuters 18/05/2016 à 17:24

LA BAISSE DU DÉFICIT FRANÇAIS DOIT RESTER PRIORITAIRE, DIT BRUXELLES

LA BAISSE DU DÉFICIT FRANÇAIS DOIT RESTER PRIORITAIRE, DIT BRUXELLES

PARIS (Reuters) - A l'heure où François Hollande évoque de possibles baisses d'impôts pour l'an prochain, la Commission européenne souhaite que la France consacre toutes les marges budgétaires dont elle pourrait disposer à la réduction de ses déficits et de sa dette.

Dans ses recommandations annuelles spécifiques à chaque pays publiées mercredi, l'exécutif européen prône également, en pleine controverse nationale sur le projet de loi Travail, une réforme des lois sociales pour inciter les employeurs français à embaucher en contrats à durée indéterminée.

La France, qui est toujours sous procédure de déficit public excessif de la part de l'exécutif européen, s'est engagée à plusieurs reprises à tenir la trajectoire promise à Bruxelles, visant à ramener celui-ci sous 3% du PIB en 2017.

Elle est parvenue à l'abaisser à 3,6% fin 2015, soit 0,2 point de moins que prévu à l'origine, contre 4% un an plus tôt, un résultat dont la Commission a pris acte mais en estimant qu'il était surtout dû à des facteurs conjoncturels comme l'accélération de la croissance et les taux bas.

En dépit des assurances répétées de Paris, elle estime qu'il y a toujours "un risque que la France ne respecte pas ses engagements" et que, en conséquence, de nouvelles mesures seront nécessaires en 2017 pour y parvenir.

Dans ce contexte, la Commission invite la France à prendre les mesures structurelles nécessaires pour assurer une baisse durable de son déficit et à utiliser tous les gains exceptionnels qu'elle pourrait engranger "à la réduction du déficit et de sa dette".

Car elle s'inquiète que l'effort de 50 milliards d'euros sur les dépenses publiques mis en oeuvre par le gouvernement sur la période 2015-2017 ne suffise pas.

Pour elle, une présentation détaillée des mesures sous-tendant cet effort tout en s'assurant qu'elles prennent en compte la faiblesse de l'inflation serviraient à en améliorer l'efficacité.

Elle souhaite en outre que Paris intensifie cette année ses efforts d'identification des économies possibles par une évaluation des dépenses publiques, y compris celles des collectivités locales.

Les résultats en la matière ont été jusqu'ici modestes, juge-t-elle, en citant par exemple les fonds publics alloués au secteur du logement qui atteignent près du double de la moyenne européenne sans avantage notable.

(Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse)

17 commentaires

  • 19 mai 15:53

    d'accord, on divise par deux la participation de la France à Bruxelles


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