Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Bourse : à quoi s’attendre d’ici la fin de l’année ?
information fournie par H24 Finance pour Boursorama04/10/2017 à 08:40

Parmi les arguments positifs pour les marchés du Vieux continent, les derniers indicateurs conjoncturels en zone euro restent très bien orientés. (crédit : Adobe Stock)

Parmi les arguments positifs pour les marchés du Vieux continent, les derniers indicateurs conjoncturels en zone euro restent très bien orientés. (crédit : Adobe Stock)

Le CAC 40 et la plupart des indices européens évoluent toujours sous leur niveau du mois de mai bien qu’aux Etats-Unis de nouveaux records soient régulièrement battus par le Dow Jones et le Nasdaq. A quoi s’attendre pour les prochains mois ? Voici ce qu’en pensent les stratégistes et gérants.

Rien ne semble inquiéter les investisseurs : malgré le maintien des tensions entre les Etats-Unis et la Corée du Nord, l’annonce d’une réduction du bilan de la Fed et une victoire d’Angela Merkel jugée mitigée en Allemagne, les indices boursiers ont connu un mois de septembre en hausse des deux côtés de l’Atlantique (+4,80% pour le CAC 40 et +2,08% pour le Dow Jones).

Europe : les signaux restent globalement positifs

Pour Guillaume Dard, président de Montpensier Finance, les résultats des élections allemandes sont pourtant une mauvaise nouvelle : «Le score décevant réalisé par le parti d’Angela Merkel et ses alliés pourrait remettre en cause l’accélération de l’intégration européenne autour d’un axe franco-allemand.»

Tout est question de point de vue : pour Igor de Maack, porte-parole de la gestion chez DNCA, «avec les victoires d'Emmanuel Macron et d'Angela Merkel, l'Europe efface petit à petit mais méthodiquement les stigmates de sa plus grande crise économique, sociale et institutionnelle» ayant sévi depuis 2008.

Une chose est sûre : les derniers indicateurs conjoncturels en zone euro restent toujours très bien orientés. En Allemagne notamment, l’indicateur PMI manufacturier (indicateur de sentiment dans le secteur industriel) est au plus haut depuis 2011 et l’indice IFO, qui reflète le moral des entrepreneurs allemands, s’affiche également proche de son plus haut niveau depuis 25 ans.

A lire aussi : Faut-il encore investir sur les marchés émergents ?

«Les estimations des PMI européens sur septembre ont, une fois encore, confirmé la santé retrouvée de l’économie européenne», commente David Ganozzi, gérant allocataire chez Fidelity. « Cette vigueur est d’autant plus appréciable qu’elle s’affirme dans un contexte d’euro fort. Preuve que même [proche de] 1,20 dollar, son appréciation ne semble pas être, pour l’heure, un frein à l’expansion économique de la zone euro.»

Le virage des banques centrales ne provoque pas d’inquiétudes

Les fondamentaux restent donc toujours solides pour les marchés européens. Reste à savoir comment les investisseurs réagiront à la prochaine réunion de la BCE, le 26 octobre, où pourraient être annoncées les modalités du "tapering", c’est-à-dire de la réduction progressive des rachats d’actifs de la banque centrale. Cette annonce semble néanmoins déjà en partie anticipée par les marchés.

Outre-Atlantique, la Fed va quant à elle commencer à faire diminuer la taille de son bilan dans les prochains mois. « Malgré les incertitudes actuelles, l’environnement économique outre-Atlantique ne justifie plus le maintien de mesures monétaires non-conventionnelles (…). Dix ans après les subprimes et neuf ans après le déclenchement de la crise financière, la Fed a donné le clap de fin à sa politique accommodante » lors de sa réunion du 20 septembre, commente David Ganozzi.
Malgré ce changement de paradigme, les investisseurs sont restés sereins et les marchés ont peu réagi aux annonces de la Fed, aussi bien du côté des actions que des obligations, dont les taux ont peu évolué.

Devises et or : à quoi s’attendre ?

Les politiques des banques centrales ont néanmoins un certain impact sur les devises. Dans ce contexte, la parité euro-dollar reste très surveillée. Après la nette baisse du dollar face à l’euro cet été, le résultat des élections allemandes a joué en sens inverse : l’euro est revenu à 1,17 dollar après avoir touché un pic à 1,20 dollar début septembre. Malgré ce léger tassement, le dollar perd toujours 11% face à l’euro depuis le début de l’année.

Pour Raphaël Gallardo, stratégiste multi-asset chez Natixis AM, les investisseurs assisteront à un «rebond sensible du dollar à partir du quatrième trimestre», la monnaie américaine pouvant être soutenue par la réduction du bilan de la Fed. En contrepartie, le stratégiste estime qu’outre-Atlantique, « un dollar fort pèsera sur les valorisations actions».

Quid de l’or, qui bénéficie clairement des faveurs des investisseurs depuis le début de l’année ? Raphaël Gallardo estime que d’ici la fin de l’année «l’or devrait continuer de profiter de son statut de valeur refuge face aux risques géopolitiques et de la baisse des taux réels américains». Le métal jaune s’est déjà apprécié de 11% depuis le début de l’année, rejoignant les 1.300 dollars/once. Malgré cet enthousiasme certain, on notera que l’or exprimé en euros reste stable depuis le début de l’année.

3 commentaires

  • 22 octobre08:16

    Un résumé court: la bourse pourra monter ou descendre, pour les anciens, cela dépend du fût du canon.


Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.