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Bachar al Assad est "la seule solution viable", dit Le Pen
information fournie par Reuters 20/02/2017 à 13:57

BACHAR AL ASSAD EST "LA SEULE SOLUTION VIABLE", DIT LE PEN

BACHAR AL ASSAD EST "LA SEULE SOLUTION VIABLE", DIT LE PEN

BEYROUTH (Reuters) - Le président syrien Bachar al Assad est "la seule solution viable" pour empêcher l'Etat islamique de prendre le pouvoir en Syrie, a déclaré lundi Marine Le Pen après un entretien de plus d'une heure avec le Premier ministre libanais Saad Hariri à Beyrouth.

"J'ai clairement exprimé que, dans le cadre de la politique du moindre mal, qui est une politique réaliste, il m'apparaissait que Bachar al Assad était évidemment aujourd'hui une solution bien plus rassurante pour la France que l'Etat islamique si celui ci venait à prendre la tête de la Syrie comme il a pris en partie le pouvoir en Libye après la disparition de M. Kadhafi", a-t-elle déclaré à la presse.

"J'ai exprimé à M. le Premier ministre l'analyse qui était la mienne, que j'ai exprimée depuis le début de la crise syrienne, à savoir que, en l'état, il m'apparaissait n'y avoir aucune solution viable et plausible en dehors de ce choix binaire qui est Bachar al Assad d'un côté et l'Etat islamique de l'autre", a-t-elle ajouté.

Marine Le Pen, qui est arrivée dimanche au Liban, a rencontré le président libanais, l'ancien général chrétien Michel Aoun, et le Premier ministre sunnite, Saad Hariri, une manière de soigner sa crédibilité internationale à deux mois du premier tour de la présidentielle française.

La présidente du Front national, dont toute la stratégie consiste à "dédiaboliser" son parti pour apparaître comme une présidente en puissance, n'avait encore jamais rencontré publiquement de chef d'Etat en exercice.

En estimant que Bachar al Assad est pour l'instant la seule solution viable, elle contredit la position officielle de la France, qui le juge responsable de crimes de guerre.

Saad Hariri a publié à l'issue de la rencontre un communiqué dans lequel il met en garde contre tout "amalgame entre islam et terrorisme".

Le Premier ministre libanais a dit à Marine Le Pen que "les musulmans sont les premières victimes du terrorisme se réclamant de la religion, alors qu'il n'en a aucune, et que les modérés qui constituent l'écrasante majorité des musulmans dans le monde sont la cible première du terrorisme prétendu musulman car en ils sont en fait le premier rempart contre l'extrémisme".

Il a ajouté que "les Libanais et les arabes, comme la majorité du monde, considèrent que la France est la patrie des droits de l'Homme et de l'Etat républicain qui ne fait aucune distinction ethnique, religieuse ou de classe entre ses citoyens".

(Simon Carraud, édité par Yves Clarisse)

13 commentaires

  • 20 février 18:00

    On gouverne avec la réalité, pas avec des idéologies ! Le pragmatisme et le bon sens enfin !


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