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Avis défavorable sur les LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax
information fournie par Reuters 30/03/2015 à 22:03

BORDEAUX (Reuters) - La commission d'enquête publique sur les projets de lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax en direction de l'Espagne a rendu un avis défavorable à une déclaration d'utilité publique (DUP), annonce lundi la préfecture de la Gironde.

Dans son rapport qui a un rôle consultatif, la commission estime que le projet est positif en termes de gain de temps et de retombées économiques pour les grandes métropoles.

Mais elle estime que des aspects environnementaux ont été insuffisamment pris en compte, que les alternatives à la grande vitesse n'ont pas été suffisamment étudiées et que les deux lignes favoriseront une certaine métropolisation au détriment des zones rurales et des villes moyennes.

L'enquête portait sur la création de lignes nouvelles sur 327 kilomètres pour un coût estimé à 8,3 milliards d'euros et des travaux qui devraient durer de 5 à 7 ans.

Dans le projet initial, Bordeaux-Toulouse doit être mis en service en 2024 et Bordeaux-Dax en 2027.

Ces deux projets s'inscrivent dans la continuité de la LGV Tours-Bordeaux qui devrait être mise en service en juillet 2017 et mettra Bordeaux à 2 heures de Paris.

L'axe Bordeaux-Espagne fait partie d'un corridor prioritaire dans le cadre de la politique européenne des transports qui permettrait un raccordement au projet de ligne nouvelle Vitoria-Bilbao-San Sebastian.

Le préfet va maintenant diffuser le rapport aux communes concernées et au maître d'ouvrage (SNCF Réseau) qui aura à formuler ses observations.

A la fin de cette procédure, le préfet transmettra le rapport de la commission d'enquête ainsi que les observations du maître d'ouvrage au ministre chargé des Transports.

Le gouvernement dispose d'un délai de 18 mois après la clôture de l'enquête publique, soit jusqu'au 8 juin 2016, pour se prononcer après avis du Conseil d'Etat.

"Le respect de cette procédure impose aujourd'hui l'absence de toute conclusion prématurée tirée de l'avis de la commission d'enquête publique", souligne dans un communiqué le secrétaire d'Etat chargé des Transports.

(Claude Canellas, édité par Yves Clarisse)

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