Ce lundi midi, une attaque à la bombe a fait 30 morts et une centaine de blessés selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur dans la ville de Suruç, dans le sud-est de la Turquie. L'explosion a eu lieu devant le centre culturel Amara qui accueillait aujourd'hui plusieurs centaines de membres de l'Association des jeunesses socialistes (SGDF) venus de toute la Turquie pour prendre part à la reconstruction de la ville syrienne voisine de Kobané.
Si l'information n'a pas encore été confirmée, le site du Hurriyet Daily News
(HDN) rapporte que l'attaque ? non revendiquée ? aurait été perpétrée par « une femme kamikaze de 18 ans de l'État islamique ». Simultanément, une autre attaque suicide a frappé le sud de Kobané, cité symbole de la lutte entre les djihadistes de l'EI et les combattants kurdes en Syrie. Aucun bilan n'a été communiqué.
Le centre culturel Amara de Suruç (ville à majorité kurde contrôlée par le parti du HDP) accueillait régulièrement « des journalistes et des volontaires qui travaillent avec les réfugiés de Kobané ». Ce lundi après-midi, les photos du drame faisaient le tour des réseaux sociaux. Un attentat sanglant qui pourrait bien être une contre-attaque de l'organisation terroriste qui a enchaîné, en juin, les défaites militaires face aux combattants kurdes dans les régions frontalières entre la Syrie la Turquie. Mais qui inquiète bien au-delà.
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