Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Astana chiffre le coût de la remise en état du site de Kachagan
information fournie par Reuters10/10/2014 à 19:08

ENTRE 1,6 ET 3,6 MILLIARDS DE DOLLARS POUR REMETTRE EN ÉTAT LE SITE DE KACHAGAN

ENTRE 1,6 ET 3,6 MILLIARDS DE DOLLARS POUR REMETTRE EN ÉTAT LE SITE DE KACHAGAN

ASTANA (Reuters) - La remise en état du site pétrolier de Kachagan, le projet plus cher de l'histoire du secteur, nécessite entre 1,6 et 3,6 milliards de dollars (entre 1,2 et 2,8 milliards d'euros) destinés au remplacement des oléoducs et gazoducs endommagés, a déclaré le ministère kazakh de l'Energie, ajoutant que cela pourrait encore retarder la reprise de la production.

La production de Kachagan, un projet de 50 milliards de dollars, a démarré en septembre 2013 mais elle a été interrompue quelques semaines plus tard après la détection de fuites de gaz sur le réseau de canalisations.

Ce gisement, situé en mer Caspienne, renferme la plus grande réserve de pétrole découverte dans le monde depuis 35 ans.

Le remplacement des oléoducs et gazoducs coûtera entre 1,6 milliard et 3,6 milliards de dollars, écrit le ministère kazakh de l'Energie dans un document que Reuters a pu se procurer vendredi.

Contacté par Reuters, le consortium chargé de l'exploitation du site, qui comprend notamment Exxon, Royal Dutch Shell, Total, Eni et la compagnie nationale kazakhe KazMunaiGas, n'a pas souhaité faire de commentaire.

Selon le consortium, des gaz riches en soufre sont la "principale cause à l'origine des problèmes de ces oléoducs".

Le coût final de leur remplacement dépendra principalement de la résistance à la corrosion des canalisations utilisées dans les nouveaux oléoducs et gazoducs, écrit le ministère dans le document transmis au parlement kazakh.

Le document ajoute que le consortium devra remplacer quelque 200 km de canalisations au total.

La reprise de la production sur le site ne pourra donc probablement pas intervenir au deuxième semestre 2016, dit le document, en raison des délais nécessaires pour tester l'acier et le soudage.

Le consortium prévoyait une remise en exploitation sur cette période.

Des discussions sont en cours avec le groupe italien de services pétroliers Saipem pour le remplacement des oléoducs et gazoducs.

(Raushan Nurshayeva, Mathilde Gardin pour le service français, édité par Marc Angrand)

1 commentaire

  • 10 octobre17:41

    Et si on fait comme à Lacq : enlever au moins en partie le soufre contenu dans le gaz avant de l'envoyer dans les tuyaux?


Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.