La "République irréprochable" de François Hollande est encore un peu plus abîmée. Après le scandale de l'affaire Jérôme Cahuzac - le ministre du Budget qui a menti au sujet de son compte bancaire en Suisse -, c'est au tour d'Aquilino Morelle, un proche conseiller politique de François Hollande, de chuter lourdement sous le poids du scandale. Ce vendredi, celui qui est aussi chargé des relations avec la presse et de la communication a démissionné de ses fonctions vingt-quatre heures après les révélations de Mediapart sur sa situation de conflit d'intérêts avec les laboratoires pharmaceutiques. C'est un coup rude pour François Hollande qui l'appréciait. "Il produit des analyses politiques et aide à la compréhension de la société. Il lit beaucoup et apporte une construction intellectuelle intéressante", jugeait le locataire de l'Élysée. Sans états d'âmeLe personnage est aussi brillant qu'horripilant. Toujours tiré à quatre épingles, Aquilino Morelle est un dandy aux lunettes rondes qui a son avis sur tout et qui croquait sans pitié les acteurs de la vie politique. Marine Le Pen ? "C'est une dangereuse salope." Alain Juppé ? "Ce n'est pas un homme politique mais un homme d'État. Il serait un mauvais candidat." Nathalie Kosciusko-Morizet ? "Une fausse valeur qui confond dureté et méchanceté." Nicolas Sarkozy ? "Un hypersensible, comme Jean-François Copé. Quand on est hypersensible, on ne fait pas de politique." Âgé de 52 ans,...
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