Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Appel à la grève dans l'Education nationale le 8 septembre
information fournie par Reuters 29/08/2016 à 14:59

GRÈVE DES ENSEIGNANTS MALGRÉ LES CRÉATIONS DE POSTES

GRÈVE DES ENSEIGNANTS MALGRÉ LES CRÉATIONS DE POSTES

PARIS (Reuters) - Plusieurs syndicats d'enseignants appellent à la grève le 8 septembre malgré la promesse du gouvernement de tenir la promesse de François Hollande de créer 60.000 postes sur l'ensemble du quinquennat.

Selon le ministère de l'Education nationale, 10.711 postes ont ainsi été créés dans le primaire et le secondaire pour cette rentrée 2016, portant le total des créations à 42.338 depuis la victoire de la gauche en 2012.

Le projet de loi de finances pour 2017, qui sera présenté fin septembre, permettra d'atteindre les 54.000 créations promises dans l'Education nationale, a assuré lundi la ministre, Najat Vallaud-Belkacem.

Les quelque 11.600 créations de postes qui devront ainsi être prévues pour la rentrée 2017 dépendront cependant des arbitrages de la majorité issue des élections présidentielle et législatives du printemps.

Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes-FSU, un des syndicats qui appellent à la grève, a assuré lundi sur France inter que "la promesse des 54.000, contrairement à ce que dit la ministre, ne sera pas atteinte".

En plus des 54.000 dans l'Education nationale, 6.000 autres postes devront avoir été créés dans l'enseignement supérieur et l'enseignement agricole pour atteindre les 60.000.

L'intersyndicale Snes-Snep-FSU, CGT, Sud et FO, qui appelle à la grève le 8 septembre, proteste notamment contre une réforme du collège contestée.

Interrogée sur ce mouvement, la ministre a répondu que "la réforme du collège n'est pas l'apocalypse annoncée".

"La terre ne va pas se fendre en deux jeudi prochain", a ajouté Najat Vallaud-Belkacem lors d'une conférence de presse, expliquant en particulier que l'enseignement du latin, de l'allemand et de l'orthographe ne serait pas fragilisé.

Frédérique Rolet a déploré pour sa part la "dérision dont a fait preuve la ministre", selon elle, et le "passage en force" du gouvernement sur cette réforme.

Interrogée sur les élections à venir, la dirigeante syndicale a jugé que "le fossé entre les enseignants et le gouvernement" s'était "creusé".

Les enseignants fournissent traditionnellement de forts contingents d'électeurs à la gauche en général et au Parti socialiste actuellement au pouvoir en particulier.

(Jean-Baptiste Vey et Service France, édité par Emmanuel Jarry)

15 commentaires

  • 29 août 19:23

    Voici le type de comportement détestable et égoïste qu'il faudra définitivement abandonner si on ne veut pas renforcer le rejet du Service dit public qui est tout sauf au service du public et si on veut relever notre pays. Le corporatisme éhonté et le communautarisme détruisent peu à peu la République.


Signaler le commentaire

Fermer