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Alger assure coopérer totalement dans l'enquête sur Tibéhirine
information fournie par Reuters04/12/2014 à 16:06

ALGER ASSURE BIEN COOPÉRER DANS L'ENQUÊTE SUR LES MOINES DE TIBÉHIRINE

ALGER ASSURE BIEN COOPÉRER DANS L'ENQUÊTE SUR LES MOINES DE TIBÉHIRINE

PARIS (Reuters) - Les Algériens "coopèrent totalement" avec la justice française dans l'enquête sur les moines de Tibéhirine, assassinés durant la guerre civile algérienne en 1996, a assuré le Premier ministre algérien jeudi à Paris.

Les familles des sept religieux assassinés, dont les corps n'ont jamais été retrouvés, ont accusé Alger de faire "obstruction" à l'enquête française en refusant de transférer des prélèvements cruciaux effectués sur leurs crânes en octobre dernier.

"Dans cette affaire, pour ce qui me concerne, le gouvernement et le peuple algériens, nous sommes totalement sereins. Nous coopérons totalement avec le juge français, le juge algérien (...) Il y a une excellente coopération", a déclaré Abdelmalek Sellal jeudi lors d'une conférence de presse à Matignon.

Manuel Valls a également parlé de coopération "positive" entre les deux pays.

"Le déplacement en Algérie de la délégation judiciaire française menée par le juge Trévidic s'est passée de façon satisfaisante", a-t-il dit.

En début de journée, le sujet avait été abordé entre Abdelmalek Sellal et le président François Hollande à l'Elysée.

Le juge d'instruction chargé de l'enquête en France, Marc Trévidic, a pu se rendre en Algérie du 13 au 17 octobre pour procéder à l'exhumation et à l'autopsie des têtes des moines, après deux reports de son voyage. Mais il n'a pas pu rapatrier les prélèvements recueillis.

Dans une lettre adressée mercredi au chef de l'Etat, Me Patrick Baudouin, l'avocat des familles des religieux faisait état de leur "préoccupation" en raison notamment d'un "risque important de dépérissement des preuves".

Il lui demandait de "placer les autorités algériennes en face de leurs obligations juridiques".

Début novembre, Marc Trévidic avait lui-même appelé Paris à faire pression sur Alger pour faciliter le rapatriement en France de ces prélèvements, dont une expertise pourrait, selon Patrick Baudouin, permettre des avancées significatives de l'enquête.

Les corps des moines n'ont jamais été retrouvés, ce qui a alimenté des rumeurs sur la cause de leur mort. Les autorités algériennes affirment que les sept religieux ont été décapités par des islamistes qui les avaient enlevés, une thèse qui a été confortée par une revendication attribuée au Groupe islamique armé (GIA).

(Elizabeth Pineau, avec Chine Labbé, édité par Yves Clarisse)

4 commentaires

  • 04 décembre15:38

    il faut rompre toute relation avec eux


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