Des interpellations qui ne passent pas ! Une semaine après les violences spectaculaires à Air France, six salariés de la compagnie ont été placés en garde à vue lundi. Cinq d'entre elles ont été prolongées selon Le Parisien . Une a été levée dès lundi soir. Ce mardi matin, Jean-Luc Mélenchon a répété ce que lui inspiraient ces arrestations : "On n'est pas allé chercher M. Cahuzac ou monsieur Sarkozy dans leur lit ! (...) Ces salariés ne sont pas des voyous, ce sont des gens qui défendent leur emploi. (...) Ils ont défendu leur droit à l'existence", a tonné le leader du Front de gauche qui était invité de Jean-Jacques Bourdin. Il a dénoncé une "opération de communication" et "une honte".
"Intimidation"
Il s'agit de quatre salariés de la branche Cargo et d'Air France Industries. Ils ont été arrêtés "sans incident" vers 6 heures à leur domicile, avant un autre salarié plus tard, a-t-on appris auprès du parquet de Bobigny et de sources policières. Selon le parquet, une sixième personne a été "placée en garde à vue dans la matinée". France info précise que cinq d'entre eux sont syndiqués à la CGT et que l'un d'entre eux est délégué de ce syndicat.
Des gardes à vue ont suscité dès lundi l'ire des syndicalistes et de la gauche de la gauche "On tente de criminaliser l'action syndicale et les salariés", a réagi Miguel Fortea, secrétaire général de la CGT Air France, à l'occasion d'un...
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