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Acheter en circuit court
information fournie par Boursorama avec LabSense 01/03/2016 à 09:50

D’après le site du ministère de l’Agriculture, la consommation dite en « circuit court » permet de « redécouvrir les saveurs de sa région, de réagir face à la banalisation des produits, et finalement, de se réapproprier son alimentation ». Mais si ce mode de consommation est intéressant, il est parfois difficilement accessible.

Circuit court et mouvement locavore

Le circuit court, c’est la vente directe du producteur au consommateur sans passer par une enseigne de distribution. C’est donc une consommation cherchant les produits locaux, d’où le nom de « mouvement locavore ». Ce phénomène prend une ampleur de plus en plus importante : en 2010, on estime que 21% des producteurs vendaient en circuit court, contre 16% en 2005.
Cependant, on parle également de circuit court lorsqu’il y a un intermédiaire unique, un commerce de proximité par exemple.

Les arguments du circuit court

Le circuit court est en premier lieu une réponse des consommateurs à la mondialisation et à la banalisation des produits. En supermarché, il reste difficile de connaître l’origine exacte des produits, et tout particulièrement des produits frais. D’après le ministère de l’Agriculture, on estime qu’un aliment parcourt 2 000 km en moyenne avant d’être mangé.
En outre, le circuit court permet de financer directement les exploitations des agriculteurs qui sont ainsi mieux rémunérés. Côté consommateurs, les produits locaux sont globalement moins chers, car il n’y a plus besoin de financer les marges des réseaux de distribution.
Ce mode de consommation diminue également le gaspillage, car :
  • l’achat de produits locaux se fait plus facilement à la pièce ;
  • il est possible de commander ses aliments, ce qui permet au producteur de ne produire que ce qui est nécessaire ;
  • selon le réseau Locavor, un fruit produit localement nécessite 10 à 20 fois moins d’énergie qu’un fruit importé ;

Rendre la production locale accessible

Le principal défaut du circuit court est qu’il dépend exclusivement de la proximité. Ainsi, s’il n’y a pas de producteur à proximité, le consommateur n’a pas d’autre solution que de se rendre au supermarché.
De même, chaque région a ses produits phares. En montagne, un consommateur n’aura aucune difficulté à obtenir des produits laitiers. Mais il lui sera plus difficile de se procurer du poisson.
Toutefois, grâce à Internet, des réseaux se sont créés pour que les consommateurs puissent faire venir des produits « locaux » jusque chez eux, tout en ayant des informations sur leur provenance ou leur mode de production (dans le cas du poisson, savoir quand il a été pêché). D’un autre côté, devant l’avancée du circuit court, les supermarchés ont commencé ces dernières années à vendre des légumes et fruits produits localement.

Trucs & Astuces

Le principal défaut du circuit court est qu’il dépend exclusivement de la proximité. Ainsi, s’il n’y a pas de producteur à proximité, le consommateur n’a pas d’autre solution que de se rendre au supermarché.
De même, chaque région a ses produits phares. En montagne, un consommateur n’aura aucune difficulté à obtenir des produits laitiers. Mais il lui sera plus difficile de se procurer du poisson.
Toutefois, grâce à Internet, des réseaux se sont créés pour que les consommateurs puissent faire venir des produits « locaux » jusque chez eux, tout en ayant des informations sur leur provenance ou leur mode de production (dans le cas du poisson, savoir quand il a été pêché). D’un autre côté, devant l’avancée du circuit court, les supermarchés ont commencé ces dernières années à vendre des légumes et fruits produits localement.

Les réseaux comme « Locavor », ou des organismes comme les associations pour le maintien de l’agriculture paysanne (les AMAP) vous aident à trouver les bonnes adresses. Vous pouvez même aller plus loin et pratiquer l’autocueillette ou créer votre propre jardin. Cet article de l’Express recense nombre d’initiatives susceptibles de vous intéresser : http://votreargent.lexpress.fr/consommation/7-circuits-courts-pour-manger-bio-et-local-la-ruche-qui-dit-oui-bienvenu-a-la-ferme_1648847.html

Le principal défaut du circuit court est qu’il dépend exclusivement de la proximité. Ainsi, s’il n’y a pas de producteur à proximité, le consommateur n’a pas d’autre solution que de se rendre au supermarché.
De même, chaque région a ses produits phares. En montagne, un consommateur n’aura aucune difficulté à obtenir des produits laitiers. Mais il lui sera plus difficile de se procurer du poisson.
Toutefois, grâce à Internet, des réseaux se sont créés pour que les consommateurs puissent faire venir des produits « locaux » jusque chez eux, tout en ayant des informations sur leur provenance ou leur mode de production (dans le cas du poisson, savoir quand il a été pêché). D’un autre côté, devant l’avancée du circuit court, les supermarchés ont commencé ces dernières années à vendre des légumes et fruits produits localement.

2 commentaires

  • 02 mars 00:47

    Merci pour cet article !Vous pouvez retrouver plus d'informations sur le réseau locavor ici : https://locavor.fr


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