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À Toulouse, bientôt une voiture en libre-service sans réservation ni station
information fournie par Le Figaro 05/04/2016 à 06:00

Après Strasbourg l'année dernière, c'est désormais la Ville rose qui se verra doter en mai des voitures d'autopartage «Yea!». Ce nouveau système de véhicules en libre-service se veut plus flexible...

Avoir accès à une voiture le plus facilement possible. C'est le pari qu'a pris la société coopérative de partage de véhicules Citiz Toulouse avec ses voitures «Yea!». Plus de réservations ni de stations, le consommateur est totalement indépendant. L'accès aux véhicules sera possible aux adhérents du système d'autopartage Citiz, déjà 1600 à Toulouse. Ceux-ci se partagaient jusqu'alors 44 voitures blanches et vertes. Ils auront dès le mois de mai la possibilité de conduire 20 nouvelles Smart rouges et noires «Yea!».

Différentes formules seront proposées aux utilisateurs comme par exemple la formule «fréquence» qui coûtera à l'utilisateur 2,50 euros de l'heure et 0,35 centime par kilomètre parcouru.

Une plus grande flexibilité

Le service - qui revendique une plus grande flexibilité - propose un système de géolocalisation permettant de trouver, à l'aide d'une application pour smartphones, la voiture «Yea!» la plus proche. Le prix du parcmètre est compris dans l'offre et la location se fait sans fixer d'heure de retour. La restitution du véhicule peut se faire sur n'importe quelle place de stationnement au sein d'un périmètre défini dans Toulouse.

L'initiative se veut aussi écologique. Selon Mathilde Dupas, chargée de développement chez Citiz interrogée par 20 minutes :«L'objectif avec Yea! est d'amener les Toulousains à l'autopartage et de réduire le nombre de véhicules en ville.»

«Le système a déjà fait ses preuves»

Le système «Yea!» est implanté depuis mai 2015 à Strasbourg. Jean-François Virot-Daub, directeur adjoint chez Citiz Alsace explique au Figaro que «le système a déjà fait ses preuves, on enregistre de plus en plus d'utilisateurs chaque mois». «Les utilisateurs strasbourgeois qui souhaiteront utiliser Yea! à Toulouse le pourront, et inversement» assure-t-il. Selon le responsable, le système pourrait s'implanter dans plusieurs grandes villes.

Citiz Toulouse a fait appel aux citoyens pour financer le projet «Yea!». La société a lancé le 23 mars un crowdfunding sur la plateforme française de financement participatif Ulule .Le projet compte déjà environ 90 contributeurs et a récolté plus de la moitié de son objectif initial de 8000 euros à un peu plus d'un mois de l'échéance de la collecte. Ce financement permettra de prendre en charge les frais de communication et de mise en oeuvre du projet «Yea!».

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