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Renvoi en correctionnelle du policier accusé de violences
information fournie par Reuters 02/04/2016 à 12:50

UN POLICIER SOUPÇONNÉ DE VIOLENCES CONTRE UN LYCÉEN RENVOYÉ EN CORRECTIONNELLE

UN POLICIER SOUPÇONNÉ DE VIOLENCES CONTRE UN LYCÉEN RENVOYÉ EN CORRECTIONNELLE

PARIS (Reuters) - Le policier soupçonné d'avoir asséné un coup de poing à un lycéen à Paris en marge des manifestations contre la réforme du Code du travail a été renvoyé en correctionnelle, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

En attendant son passage au tribunal, au mois de mai, il est libre mais placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction d'exercer, précise-t-on de même source.

Ce policier, en poste dans le XIXe arrondissement de Paris, avait été mis en garde à vue jeudi dernier à l'Inspection générale de la police (IGPN) qui mène deux enquêtes, administrative et judiciaire

La préfecture et le parquet de Paris ont confié cette double procédure à la police des polices après la diffusion sur internet, le 24 mars, d'une vidéo montrant un policier donner un coup à un adolescent dans le haut du corps.

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait parlé le lendemain d'un "geste inacceptable" et promis des sanctions pour les policiers "qui outrepassent leurs prérogatives".

Une autre vidéo apparemment tournée le 24 mars, sur laquelle on voit un policier en civil, le visage caché, donner des coups de matraques à des lycéens, a également donné lieu à l'ouverture d'une enquête préliminaire, dit-on encore de source judiciaire.

Le 25, au lendemain de ces incidents, de jeunes manifestants avaient jeté des projectiles sur la façade de deux commissariats de Paris pour protester contre les violences attribuées aux policiers.

(Service France, édité par Simon Carraud)

3 commentaires

  • 02 avril 14:10

    aiki41 : Quand j'ai affaire à un jeune insolent, j'ai souvent une furieuse envie de l'emplâtrer, mais la loi est ainsi faite que je suis obligé de réprimer ma pulsion et de fermer la boîte à mandales. Car quand on est face à un mineur, même dans le cadre d'une agression, les risques juridiques sont considérables. Et c'est encore pire pour ceux qui exercent la profession d'enseignant, d'éducateur, de policier, etc.


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