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Jean-Luc Mélenchon dit travailler à une alliance avec les Verts
information fournie par Reuters 20/01/2015 à 13:52

JEAN-LUC MÉLENCHON VEUT RAPPROCHER LE PARTI DE GAUCHE ET LES VERTS

JEAN-LUC MÉLENCHON VEUT RAPPROCHER LE PARTI DE GAUCHE ET LES VERTS

PARIS (Reuters) - Jean-Luc Mélenchon a dit mardi travailler à une alliance avec les écologistes, sur le modèle du parti anti-austérité grec Syriza qui a accru son avance sur les conservateurs au pouvoir avant les élections législatives de dimanche en Grèce.

Un meeting de soutien à Syriza a réuni lundi soir à Paris les leaders du Front de gauche, mais aussi l'écologiste Cécile Duflot et plusieurs représentants de l'aile gauche du PS.

"Il y a un pays qui se cherche (...) et voici que s'allume une lumière (...) c'est en Grèce", a estimé mardi Jean-Luc Mélenchon sur BFM TV et RMC.

"Il ne faut pas se contenter de critiquer (la politique du gouvernement socialiste), il faut proposer quelque chose, et quelque chose d'ample qui ne soit pas étroitement boutiquier et partisan", a-t-il ajouté.

À la question 'l'alliance est-elle en marche avec les écologistes?', l'ex co-président du Parti de gauche a répondu: "C'est clair, nous travaillons à la construire."

Cette coalition pourra-t-elle présenter des candidats communs aux élections régionales de novembre prochain? "Clairement c'est le but", a-t-il dit.

La députée écologiste Cécile Duflot, ancienne ministre du Logement du gouvernement socialiste, s'est de son côté montrée plus réservée sur France Inter. "Aujourd'hui les enjeux sont européens", a-t-elle dit.

Syriza, qui entend renégocier le plan d'aide international à la Grèce et effacer une partie de sa dette publique, est crédité de 33,1% d'intentions de vote contre 28,5% pour la Nouvelle démocratie (ND) du Premier ministre Antonis Samaras.

Pour Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, "la France (...) n'est pas du tout dans la situation que connaît la Grèce aujourd'hui".

"Il n'y a pas une alternative qui se construit à gauche", a-t-il dit sur RTL, rappelant que le Front national était arrivé en tête aux élections européennes de mai dernier.

"Jouer l'échec de la gauche qui gouverne n'est pas la solution et ne sera jamais la solution", a-t-il ajouté. "À gauche il faut se rassembler."

(Chine Labbé, édité par Yves Clarisse)

5 commentaires

  • 20 janvier 17:30

    qui se ressemble s'assemble disait ma grand-mère


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